1 109 VuesLes organisations de la société civile environnementale de la République Démocratique du Congo sont fortement convaincues que pour briser le lien entre l’extraction des ressources naturelles et les conflits à l’Est de leur pays, l’Union Européenne devrait procéder selon une démarche holistique qui prend avant tout en compte la première cause du problème qui n’est autre que la convoitise des ressources naturelles de la République Démocratique du Congo par le Rwanda et les pays qui l’appuient pour maintenir l’instabilité dans la partie Est de la RDC et ainsi ouvrir des fenêtres de pillages systématiques et à souhait de nos ressources précieuses. Fort de cette situation, les organisations de la société civile environnementale de la République Démocratique du Congo appellent l’Union européenne au respect strict de l’intégrité territoriale de la RDC. Elles réitèrent leur attachement le plus farouche à la souveraineté nationale de leur pays et s’opposent mordicus à toutes tentatives, d’où qu’elles viennent et par qui elles viennent, ayant pour fin de balkaniser ce beau et riche pays que le Créateur a donné au peuple congolais sans qu’il ne le lui demande. La société civile environnementale de la République Démocratique du Congo met en garde la France et la Pologne pour la politique de l’Autruche qu’elles pratiquent pour déstabiliser la République Démocratique du Congo. La société civile environnementale de la République Démocratique du Congo salue la décision courageuse des États-Unis du 24 février 2024 rendue publique par la porte-parole du département d’Etat Lacy Tamlyn de cesser de soutenir militairement le Rwanda et de ne plus lui fournir des armes ni d’équipements. Cependant, elle encourage les mêmes États-Unis à s’abstenir d’utiliser la Pologne, membre de l’Otan, pour ravitailler le Rwanda en arsenal de guerre, après avoir renforcé militairement ce Pays dans le contexte de la Guerre Russie-Ukraine. Toutes choses considérées, les organisations de la société civile environnementale de la République Démocratique du Congo recommandent à l’Union Européenne de : Pour les organisations de la société civile environnementale Cliquez pour télécharger l’inégalité de la déclaration en pdf
Réformes foncières : la société civile environnementale prépare sa réponse aux parlementaires
1 021 VuesKinshasa, 9 décembre 2022 (ACP).- Les organisations de la société civile environnementale de la RDC se sont réunies jeudi, à Kinshasa, autour du réseau Groupe de travail climat redd+ rénové (GTCRR), pour préparer leur réponse aux observations des parlementaires sur les réformes foncières. « L’objectif principal de cet atelier de réflexion est de contribuer à l’analyse portant sur les réformes en cours, plus spécifiquement celles du foncier, de procéder à une analyse autour des observations des parlementaires sur le texte venu du Parlement et de formuler des commentaires à l’endroit de la chambre basse », a précisé la chargée des programmes du GTCRR, Igerha Bampa. Elle a souligné que cet atelier fait suite à l’analyse issue de la chambre basse du parlement sur la loi portant principes fondamentaux des biens immobiliers. « La République démocratique du Congo est le premier pays ayant le plus grand massif forestier dans le bassin du Congo et le deuxième bassin forestier le plus important au niveau mondial après celui de l’Amazoni, contribuant ainsi à l’équilibre climat tant au niveau global que local », a-t-elle relevé. Pour préserver ses forêts et garantir à sa population d’en jouir le plus rationnellement et durablement possible, a-t-elle ajouté, la RDC s’est engagée depuis 2009 dans le processus de réduction des émissions de gaz à effets de serre dues à la déforestation et à la dégradation (REDD+) qui, pour sa mise en œuvre, a nécessité de nombreuses réformes parmi lesquelles celle de la loi foncière. » Au regard des conflits de superposition d’usage observés et d’un besoin d’arbitrage entre les différents secteurs usagers de l’espace, la promulgation des deux textes ayant trait à la planification des terres est très attendue par la majorité des acteurs dont les organisations de la société civile environnementale spécialisées dans l’accompagnement des communautés locales et des peuples autochtones réunis autour du GTCRR « , a renchéri Mme Bampa. ACP/Kayu/MMC