491 VuesLes Emirats Arabes Unis avait réunie du 30 novembre au 12 décembre 2023 les pays du monde entiers, signataires de l’accord de paris sur le climat, à la suite de la 28ème Conférence des Parties, organisée par la Convention-cadre des Nations Unis sur les changements climatiques dans le but d’intensifier l’action climatique avant la fin de la décennie en vue de réduire les émissions de gaz à effet de serre et d’améliorer la qualité de l’air. La RDC baptisé pays solution aux changement climatique a été représenté non seulement par les membres de son gouvernement mais également par les différents acteurs de la société civiles, à l’occurrence du groupe de travail climat RDD+ Rénové (GTCRR). Ce dernier a marqué au nom de la société civile environnementale congolaise sa présence en participant directement à certains des travaux et, en nouant de nouveaux contacts avec quelques partenaires. De manière indirecte, le GTCRR a également été présent à travers ses membres notamment la Coalition des Femmes Leaders pour l’Environnement (CFLEDD), le Réseau des Peuples Autochtones, (REPALEF), APEM et le Réseau des Communicateurs sur l’Environnement (RCEN) dont la majorité des interventions ne sont pas repris dans le présent rapport. (PYDEP) Echange avec le négociateur de la RDC Les délégués du GTCRR ont eu l’opportunité de s’entretenir avec le facilitateur de la RDC à la CoP28. De leurs échanges, il est ressorti qu’il faille encore amender le document de la Contribution Déterminée Nationale (CDN) pour permettre à la RDC de mobiliser les fonds nécessaires pour sa mise en œuvre. Cette information corrobore avec la lecture faite par l’équipe dirigeante du GTCRR sur les négociations de la RDC à la CoP28 à travers le point de presse réalisé le 08 novembre 2021 partagé à ses différents membres du réseau. La cop28 a offert une occasion unique au monde de rectifier le tir et d’accélérer le rythme des mesures prises pour lutter contre la crise climatique. Profitant de cette occasion, le GTCRR s’est assigné l’objectif majeur de parvenir à convaincre les pays signataires de l’Accord de Paris à reconnaître la nécessité d’une réduction profonde, rapide et durable des émissions de gaz à effet de serre et de limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré par rapport aux températures de l’ère préindustrielle. Il était question spécifiquement de Rendre la conférence plus inclusive et accessible, d’Appuyer les solutions d’atténuation pour augmenter les ambitions, de pousser les décideurs à améliorer le financement de l’adaptation et d’assurer un accès plus équitable aux financements climat, et de participer à la Progression de l’opérationnalisation du fonds pour les pertes et dommages créé à la COP 27. La participation du GTCRR a la cop28 était purement active en terme de la défense de droit des peuples autochtones et les communautés locales au fonds climat. Dans cette optique, le GTCRR a apporté la voix de la communauté et peuple autochtones, à travers les différentes activités organisées dans le stand de la RDC par le COMIFAC. Répondant aux questions sur l’impact du processus sur les communautés le Coordonnateur Nationale de GTCRR, Guy KAJEMBA a fait savoir que Le processus REDD en RDC a permis de réaliser plusieurs avancées, telles que : la création du Fonds national REDD (FONAREDD), qui est un mécanisme de financement innovant et transparent pour la REDD+ ; la réalisation de l’inventaire forestier national (IFN), qui est un outil essentiel pour l’estimation de la biomasse forestière et des émissions de GES ; la mise en place du système de surveillance des terres par satellite (Terra Congo), qui permet de suivre l’évolution de la couverture forestière ; la préparation de 21 plans provinciaux de développement intégré (PPDI), qui sont des cadres de planification territoriale intégrant les enjeux de la REDD+ ; la formulation de 10 programmes intégrés REDD (PIREDD), qui sont des projets pilotes de REDD+ à l’échelle des paysages ; Il a aussi a plaidé pour la prise en compte des droits fonciers et forestiers des communautés dans les discussions des fonds climat au niveau régional. Pour Guy KAJEMBA, la prise en compte de l’expertise locale des communautés dans le processus d’atténuation et d’adaptation est une nécessité pour une lutte efficace contre le changement climatique. En présence de madame le ministre de l’Environnement et le Développement Durable(MEDD) EVE BAZAIBA et des différents opérateurs économique, l’expert Issa LNINGBELU a étalés les problèmes que rencontrent les communautés locales dans leurs milieux de vie à cause du changement climatique, selon lui le changements climatique constitue une menace pour le monde mais il affecte beaucoup plus les communautés locales et autochtones dans les pays sous développées, ainsi la RDC étant un pays solution au changement climatique doit faire preuve de beaucoup de courage et de volonté de collaborer avec les acteurs de la société civile qui sont tout le temps sur le terrain en train de mener des actions climatiques garantissant ainsi l’économie vert pour assurer un avenir pacifique et durable. Eu égard à la problématique sur les énergies fossiles, les acteurs de la société civile ont sensibilisé sur l’abandon progressif des énergies fossiles au détriment des énergies renouvelables en démontrant leur position quant à cette situation tout en ajoutant une brique aux discussions axé sur le niveau de référence des forêts de la RDC et des différents pays du bassin du Congo. Les discussions engagées au niveau du bassin du Congo sur la CDN ont été des moments forts qui ont permis à la Société civile de donner son point de vue sur les questions des transferts des technologies aux pays du nord face à la situation des effets néfastes du changement climatique. Selon les informations à notre possession, cette COP a appelée à tripler la capacité d’énergie renouvelable à l’échelle mondiale et doubler le taux annuel moyen mondial d’amélioration de l’efficacité énergétique d’ici 2030. Un engagement volontaire allant en ce sens a d’ailleurs été signé par 130 pays au début de la COP28 et l’accord qui a été signé prévoyait d’accélérer le développement des technologies dont les émissions de carbone sont faibles ou nulles.