512 VuesLe GTCRR a pris part à un atelier technique organisé du 07 au 9 novembre 2023 par le Fonds National REDD(FONAREDD) en partenariat avec l’Initiative pour la Forêt de l’Afrique Central (CAFI). Ces activités constituent une vitrine d’intervention du FONAREDD dans le cadre du partenariat signé entre la RDC et le Fonds CAFI qui souhaitent mettre en place un programme de paiement pour les services environnementaux (PSE) comme le recommande la stratégie cadre nationale REDD+ de la RDC. A l’issue de cet ateliers Les experts ont échangés autour des éléments clés du PSE envisagé en vue de la préparation du lancement et la phase initiale de ce programme. Il était question pour les experts de présenter le programme initial envisagé, se convertir son concept (c’est-à-dire sa définition, son champs d’application etc…), s’accorder sur le prérequis de participation aux PSE et les travaux à conduire pour la préparation des contrats de performance, discuter le niveau de maturité des modalités associées à chaque types d’activité PSE, discuter sur les outils clés d’une systématisation des PSE et les besoins associés pour leurs mises en œuvre.Les campagnes de sensibilisation sur les mécanismes de ce programme, ont été lancés depuis le 19 septembre 2023 au niveau provinciale entant que stratégie de Réduction des Émissions dues à la Déforestation et à la Dégradation des Forêts à travers le pays. Martelons que cet atelier qui a ciblé les praticiens du programme PSE, a été une occasion d’intéresser les grands acteurs sur les grandes lignes de ces paiements et requérir leur avis sur les différentes composantes de ce mécanisme et a permis à toutes les parties prenantes d’avoir une compréhension et une vision commune de ce programme où le concept, les conditions les approches, les outils, ainsi que les étapes clés à suivre pour le lancement et la mise en œuvre de ce programme ont été approfondis. Pour rappel, au cours du mois de juin dernier, du 26 juin au 28 Juin 2023, une réunion était organisée à Londres pour échanger sur le déploiement des PSE en RDC. Il s’est dégagé lors des échanges entre le gouvernement et ses partenaires, la nécessité de procéder dans un bref délai à la sensibilisation et vulgarisation des communautés locales et autres parties prenantes des zones forestières ciblées sur l’approche PSE en vue d’une meilleure appropriation par ces derniers.
Bientôt un cadre de concertation entre le ministère de l’Environnement et les acteurs non étatiques du secteur
406 VuesKinshasa, 20 juillet 2021(ACP). – Le vice-Premier ministre, ministre de l’Environnement et Développement durable, Eve Bazaiba, a relevé la nécessité de mettre en place un cadre de concertation permanent entre son ministère et les acteurs non étatiques œuvrant dans le secteur de l’environnement, lors de la réunion qu’elle a eue lundi avec les organisations de la société civile environnementale, regroupées au sein du Groupe de travail Climat Redd (GTCRR). Ce cadre de concertation aura pour mission de faciliter les échanges entre le Gouvernement et la société civile environnementale ainsi que entre les différentes organisations de ladite société civile, prônant une collaboration à long terme et partant d’un accompagnement dans la réalisation des objectifs du gouvernement dans ce domaine. Ce cadre comprendra plusieurs branches, à savoir forêt, biodiversité, eau et intégration de la dimension genre. C’est dans ce cadre que des missions conjointes seront effectuées entre les experts du gouvernement et ceux de la société civile tant à l’étranger qu’à l’intérieur du pays, en vue notamment de promouvoir les échanges de connaissances, d’explorer ensemble les prouesses de leurs pairs d’autres pays et de créer un rapprochement avec les structures environnementales non étatiques d’autres cieux. Motivation des dix récentes mesures prises par le gouvernement Au cours de cette réunion, le vice-Premier ministre Eve Bazaiba a rappelé à ses hôtes les motivations de récentes mesures gouvernementales notamment sur la taxe carbone et la régulation du marché de crédit carbone. Eve Bazaiba a, par ailleurs, reconnu l’existence d’un vide juridique qu’il faudra combler pour maximiser les recettes et permettre au gouvernement d’avoir ses propres moyens pour le financement des projets de développement dans le pays. Quant à la question de la levée du moratoire, le vice-Premier ministre de l’Environnement et Développement durable a relevé deux faiblesses dont le manque de timing. « On ne peut continuer à rester dans cette situation 20 ans durant », a- t- elle dit, ajoutant qu’en dépit du moratoire, les concessions sont octroyées et certaines mêmes converties en concession de conservation. Pour elle, ces faiblesses appellent à une évaluation et surtout à la levée du moratoire tout en mettant en place les mesures contraignantes pour éviter l’illégalité. Les membres du Groupe de travail Climat Redd ont de leur côté, remercié le gouvernement pour l’intérêt qu’il porte au secteur environnemental, avant d’insister sur la priorisation de ces mesures afin qu’elles soient cohérentes et complémentaires. Le GTCRR a déposé sa note d’analyse dans laquelle il rappelle au gouvernement que la foresterie communautaire n’est pas reprise parmi les dix mesures prises. ACP/ GG